Kaléidoscope
Siouxsie and the Banshees
1980


Happy House
Tenant
Trophy
Hybrid
Clockface
Lunar Camel

Drop Dead / Celebration (face B du single Happy House)
Eve White Eve Black (face B du single Christine)
Israel (single)
Red Over White (face B du single Israel)
Christine
Desert Kisses
Red Light
Paradise Place
Skin



Discographie
SOMMAIRE GOTHIC-METAL
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La maison du bonheur

Voici la maison du bonheur, nous y sommes heureux
Il y règne tellement de plaisir
Nous sommes venus y jouer
Et y passer toute la journée
Il n'y pleut jamais
Nous sommes venus y crier
Nous y sommes comme dans un rêve
Nous y sommes tous parfaitement sains d'esprit.

Il y a de la place pour toi si tu dis "D'accord"
Mais ne dis pas non ou tu devras partir
Nous n'avons pas mal agi avec nos oeillères
Sécurité et calme garantis si tu passes en chantant
C'est la maison du bonheur, nous y sommes heureux
Pour oublier nos egos et prétendre que tout va bien
Que l'enfer n'existe pas



Locataire

Ils squattent les seuils des portes, suivent les traces de pas
Les habitudes nocturnes sont examinées avec intérêt
Nous rampons dans les coins, ignorant ceux qui nous appellent
Et imaginons que nos radiateurs résonnent pour nos voisins

Quand nous marchons à quatre pattes sur le plancher rembourré
Ils s'accrochent toujours aux murs et frappent à nos portes
La ténacité est la caractéristique des locataires

La peinture est craquelée et le papier se détache
Le plâtre tombe et un corps titube ... doucement

Une ampoule de quarante watts se balance d'un léger nuage
Suite à la plainte légale, le tapis a pris de l'extension
Mais ils ont les yeux dans les trous de serrure et les oreilles aux murs
Et la discrétion est la caractéristique des locataires ....chut !


Trophée

Les chasseurs de têtes, les réducteurs de têtes et les coureurs de fond
Accumulent de la poussière sur les orteils des mômes en de fières occasions

De jeunes voix s'épaisissent et vieillissent
Les applaudissements se portent au loin en faiblissant

Portez-le jusqu'au mur
Suspendez-le au mur, pour que tout le monde le voie
Un tribut dans le grand vestibule

Oui, on les renferme et on les astique chaque jour
Pour l'homme d'entretien, à l'arrière d'une voiture

Vous vous dégagez de vos soirées d'exposition
Mais vous avez fermé votre gueule trop longtemps
Des visages effrayés sous la pluie
Des traits déplacés galvaudés
Reprenez un bain pour prendre un nouveau départ


Hybride

C'est un hybride de moi, je suis un hybride de lui
Tu es une image ratée de moi, je suis une image ratée de toi
Dans les limbes ... parles-tu la langue du pays ?

Les copies au carbone virent au bleu, de quoi te rafraîchir la mémoire
Ce ne sont que des coquilles superficiellement recroquevillées en tas
Et dont le prix est bon marché

Les responsables du domaine du Non se réunissent
Leurs épaules forment des rangs qui reconstruisent les vagues
Ils attrappent l'avion suivant
Après avoir franchi la porte avec l'indication "entrez si vous osez"
Et discuté avec un ami affichant "ne pas céder"
Tu mords ce doigt estampillé "traiter avec soin"

Une larme a souillé ta joue , un doigt s'est brisé sur le sol
Un plat dans la sciure, la fenêtre d'une échoppe explose,
On ne répare rien


Face d'horloge

(instrumental)


Chameau lunaire

Je chasse la mousson au-delà de la dune
Oh, emporte-moi jusqu'à la lune, rejoins-y moi bientôt
Je ne dois pas prouver que je durerai plus longtemps que toi
Une bosse ou deux, tout handicap te désavantagera

J'y serai bientôt, au-delà de la lune


Christine

Elle essaie de ne pas se fracasser, elle est du genre kaléidoscope
Sa personnalité change derrière son sourire rougeâtre
Chaque nouveau problème amène un étranger à l'intérieur
Elle forçe désespérément encore un nouveau déguisement

Christine, la fille qui adore les fraises
Christine, la dame de la banane fendue

De doux sauvages chantent, égarés dans notre univers
La fille aux grands yeux voit leurs visages déployés
La voilà en pourpre, la voilà en tortue
Elle se désintègre

22 visages qui se désintègrent


Les baisers du désert

Les baisers du désert dans le sable
Engloutissent les joints et la terre ferme
Les doigts de la marée s'agrippent aux rochers
C'est une poignée, une étreinte mortelle

Il a juré et pissé dans l'océan
Il a provoqué volontairement une grande agitation
Mais juste pour un moment étouffé
Puis il en est revenu au mouvement de la vie paisible

Un rampement sur le côté
Le crabe du cancer nous marque tous
J'ai embrassé ton visage, j'ai embrassé le sable
J'ai entendu ton soupir, il n'y avait pas de son

Je rossais l'océan , lui envoyais des crachats
Mais il ne se passait rien, pas d'agitation,
Rien que mes stupides et solitaires notions,
Piégé de nouveau dans le mouvement de la vie paisible

Je coule, on n'entend que mes bruits
Je coule, je cours sur un sol mouvant
Je coule, je dors sur un terrain mouvant

Je coule, la terre est ronde
Je coule, il n'y a personne dans les environs
Je suis debout sur un sol mouvant
Je coule, la terre est plate
Il n'y a personne pour en discuter ...
Je coule sans faire de bruit


Lumière rouge

Elle s'ajuste au cadre avec une moue professionnelle
Mais les polaroids s'enflamment à la vue de leur sujet

Et l'ouverture se referme, l'exposition est trop grande

Le voyeur mordille dans le foyer illuminé, le brillant trou à baisers
Mais il ne cesse de s'égoutter comme l'émulsion

Entre dans cette chambre, pénètre dans cette obscurité
Vois la lumière rouge qui rince un autre salaud d'obturateur grimaçant
L'idiote de nonne qui s'incline, une si jolie photo
D'un vieux sein qui se ratatine, cette pute photogénique te fait un clin d'oeil


Place du paradis

Regarde vers les collines, observe mon visage
Remarques-tu mes yeux ? Sont-ils au bon endroit ?

Il y a un arrière-plan de Mantovani pour froncer les plis du ventre
Une voix aussi douce que le coton, épurée avec des reflets rosés

Tu peux dissimuler tes problèmes de gènes sous de sévères cosmétiques
Mais cette magie de caméléon a la réputation de se révéler tragique


Peau

Vison, loutre et hermine recouvrent les grosses femmes
J'ai une noble cause pour la peau, elles sont vraiment trop nombreuses
Les seules indispensables choisissent de maudir le cerveau à l'intérieur de son crâne
Ce n'est qu'une garce dans la mangeoire par rapport aux équilibres naturels

Recouvre-moi de peau et accuse-moi de péché
Mais tu sais ce que je pense
Elles sont vraiment trop nombreuses
Donne-moi ta peau pour entamer la danse

Chauves et élancées, cela s'ajuste comme ma propre peau
Tatouées et bronzées, c'est chaud et c'est humain
Elles sont vraiment trop nombreuses, ces bêtes
Ont honte de leur odeur mais sont bien imbibées de parfum


Tombé mort / Célébration

Je te hais , je te hais, je te hais ...
Tu es tombé mort
Tu pues, petit lèche-cul
Avec tes émotions si bon marché
Ton esprit empoisonné
Que tout le monde trouve répugnant
On s'en fout si tu te volatilises

Tu es tombé mort
Tu es une perte sèche

On devrait te précipiter
Profondément en terre en compagnie des vers
Et d'autres choses molles
Ne vois-tu donc pas que tu m'embarrasses ?
Je ne peux accepter ta façon fausse de persifler

Tu es si pitoyable
Un paresseux insipide et dessèché
Fermes ta gueule, petit salaud impuissant
J'ai si honte d'être associé à ton nom
Tu es si estropié
Je souhaiterais qu'on ne puisse jamais rien te reprocher

Ces mots collés aux lèvres et mielleux
Ce n'était pas difficile de constater qu'ils étaient mensongers
A en juger par les mouches, les cieux t'attirent
Va donc à ta perte
Merde
Et disparais dans le compost

Célébration


Noël blanc, Noël noir

Cela fait mal
Une douleur traverse ma tête
Je voudrais qu'elle puisse s'arrêter
Mais elle ne finit jamais
Je la sens venir, je me mets à faiblir
S'il vous plaît, aidez-moi
Je voudrais pouvoir me secourir moi-même ..

Laissez-moi sortir d'ici, ma place est au-dehors
Fils de pute ...
Ne jamais dire mourir, je ne dois jamais mourir
Fils de pute, je tirerai sur tes cheveux


Israël

De petits orphelins dans la neige
Qui n'ont de foyer nulle part
Se mettent à chanter
Ils attendent durant l'été
Pour dégeler leurs coeurs en hiver
C'est pourquoi ils chantent ....

Ils attendent un signe pour transformer le sang en vin
La douce saveur dans votre bouche est devenue amère dans son verre

Israël ... en Israël

Des morceaux fracassés du passé
Se sont rencontrés dans les veines du verre teinté
Comme les lignes de la vie dans ta main
Le rouge et le vert reflètent le spectacle
D'un rêve oublié depuis longtemps
Quand il y avait des princes et des rois

A présent caché sous ton déguisement, des emballages bon marché de mensonges,
Tu gardes ton coeur vivant par une chanson venant de l'intérieur

Bien que nous soyons vraimenr tous seuls,
Nous ne sommes jamais isolés quand nous chantons

Un homme vient dire bonjour
Il arbore un sourire édenté
Parce qu'il chante ...
Regarde, certaines personnes rayonnent de joie
Mais leur chanson s'appelle jalousie
Leur haine résonne et les rend fous

En Israël, chanteront-ils Joyeux Noël ?


Rouge sur blanc

Les forêts et la cité sont recouvertes de neige
Elles sont toutes transformées en histoire de fées
Comme la page blanche d'un livre entièrement ouvert
Prêts, dans l'attente que l'histoire commence,
Pour ta propre scène de disparition

Des objets à l'encre noire bordés de blanc
Ils respirent, vivent et anticipent une couleur
Tous transformés en histoire de fées
Irréels et t'invitant à les rejoindre
Et à suivre le sentier qui ne finit jamais

Tu laisses à présent des empreintes
En quelque sorte, tu attends quelqu'un
Le prince déguisé supporte peut-être le baiser d'une reine des neiges
Mais bien sûr, tu te trompes, c'est le contraire

Dehors dans la neige, emmitouflé
La dernière nuit silencieuse, le dernier sacrifice
Le rouge se répand sur le blanc


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